Pourquoi partir avec nous ?
- Pour avoir la chance de connaître des écosystèmes parmi les plus riches en biodiversité, mais aussi les plus inaccessibles et menacés qui soient,
- Pour découvrir la Wallacea, une région biogéographique extraordinaire, car située à la transition entre les deux grandes écozones terrestres et marines indomalaises et australasiennes,
- Pour participer à la protection de l’un des 34 hotspots de la biodiversité sur la planète, une île considérée comme le dernier refuge d’une faune et d'une flore uniques,
- Pour œuvrer à la restauration d’un milieu côtier magnifique mis en péril par la pollution aux déchets plastiques notamment,
- Pour comprendre les enjeux environnementaux et sociaux de cette région en développement,
- Pour partager des aventures extraordinaires et créer des liens d’amitié très forts,
- Pour vivre une déconnexion et un ressourcement rares et bénéfiques, au rythme de la nature, de la mer, du chant des oiseaux, de la forêt… Bref, une expérience de vie intense et inoubliable.
Où agissons-nous ?
Depuis 2012, notre partenaire Naturevolution explore les karsts isolés du Nord Konawe sur la péninsule Sud-Est de l’île de Sulawesi en Indonésie, un des derniers « mondes perdus » de la planète. Il s'agit d'une zone biogéographique aussi inaccessible qu’exceptionnelle, constituée notamment d’une partie montagneuse (le massif de Matarombeo) et d’un archipel sauvage d’îlots paradisiaques (la baie de Matarape).
A travers sa mosaïque d’habitats, près de 80 % des amphibiens, un tiers des oiseaux et 98 % des mammifères terrestres sont endémiques de l’île. Ses massifs karstiques en particulier recèlent également la plus grande concentration de papillons au monde, ainsi que les plus anciennes peintures rupestres. Ses fonds coralliens sont parmi les plus riches de la planète. L’île de Sulawesi abrite donc un fabuleux patrimoine naturel et archéologique.
Pourquoi nous engageons-nous sur ce terrain ?
Cette fabuleuse région est menacée par le développement fulgurant des mines de nickel, des plantations de palmiers à huile et par la pollution aux plastiques. De par les courants marins propres à la baie de Matarape, les déchets plastiques flottants proviennent majoritairement des villages environnants et finalement peu de la pleine mer. Le nettoyage de ces plages et de leurs récifs frangeants permet donc d’obtenir un résultat véritablement significatif et de récupérer des déchets plastiques récents et donc encore retraitables. Les plages ainsi nettoyées et redevenues paradisiaques sont un atout de poids pour valoriser le développement d’un écotourisme qui concurrencerait sérieusement les autres activités économiques locales dévastatrices pour l’environnement : les exploitations des mines de nickel ou les plantations de palmiers à huile qui déforestent l’ensemble de l’île à un rythme effréné.
Que faisons-nous concrètement lors de ces missions ?
En 2019, nous avons choisi de concentrer nos efforts de conservation sur la partie côtière de cette région et notamment la splendide baie de Matarape surnommée la petite Raja Ampat.
Nos missions sur ce terrain ont un double objectif : assurer un suivi biologique des espèces marines (poissons et coraux) et mettre en place une filière de traitement des déchets plastiques à travers 4 étapes concrètes et indissociables :
- la sensibilisation des populations, appuyée par les autorités locales, sous forme de réunions avec les villageois, de création de panneaux d’information et par la formation de personnes-ressources locales,
- le nettoyage des plages et des récifs frangeants avec les habitants de la région et l’évacuation des déchets plastiques vers un centre de tri,
- le tri et le recyclage des déchets plastiques collectés,
- la valorisation des déchets plastiques devenus des objets transformés (objets du quotidien, artisanat, matériel de pêche, etc).
En tant qu’écovolontaire, nous vous proposons de participer à toutes ou partie de ces actions.
Nous prévoyons que deux tiers de votre temps soient consacrés à ces missions. Le reste sera dédié à la découverte du spectaculaire massif de Matarombeo situé à quelques dizaines de kilomètres de là.